L’éducation au kenya
3 octobre 2011L’éducation doit être considérée au moins
partiellement comme un moyen d’obtenir
de bonne condition humaine, de favoriser une
vie meilleure et de créer une bonne société.
Abraham Maslow
En 2003, les autorités kenyanes reconnaissent l’éducation comme un besoin humain fondamental, un moyen d’atténuer la précarité et de renforcer l’économie dans ce pays en voie de développement. L’éducation gratuite est donc instaurée. Le Kenya restant un pays pauvre, seuls les enseignants et les bâtiments scolaires sont mis à disposition par le gouvernement. Il ne fournit pas les bureaux, les chaises, ou les uniformes qui sont à la charge des parents et de la communauté locale. Faute de moyen, beaucoup d’enfants vont à l’école avec des uniformes plus qu’usés.
Il est essentiel de comprendre que l’uniforme n’a pas de valeur esthétique et qu’il a de l’importance aux yeux de la population kenyane car il permet aux élèves de se considérer tous égaux, sans distinction de classe sociale .
En 2009, après avoir traversé le Kenya, visité des écoles et constaté les conditions difficiles des écoliers, Anne Baron a décidé de créer l’Association « Karibu Rêve », afin d’améliorer leur quotidien scolaire. Les actions sont menées sur l’île Mfangano (Lac Victoria) où sont implantées 20 écoles primaires. les 18000 habitants vivent principalement de la pêche. Malheureusement, 60% des insulaires survivent avec moins de 1 dollar par jour. C’est également la région du Kenya qui a le plus grand nombre d’enfants orphelins à cause du SIDA.
Jusqu’à présent, deux écoles primaire de l’île, Sena et Ramba, ont été aidées par l’association qui a fourni 754 uniformes, 60 bureaux et 60 chaises. Les habitants de Mfangano sont reconnaissants de l’aide qui leur a été apportée et c’est une véritable lueur d’espoir pour tous ces enfants qui ont envie d’accéder à de meilleurs conditions d’enseignement .
Votre don aidera donc « Karibu Rêve » à fournir aux écoliers un uniforme, ainsi que d’autres bureaux et chaises pour la rentrée scolaire fin 2012.
Il permettra de réaliser le rêve de nombreux élèves et de permettre à un plus grand nombre d’enfants qui sont en attente, d’intégrer l’école.
Tom Mboya Otieno, coordinateur local.